Cette religion de l’art sera d’abord un art de la religion. Et il n’est guère étonnant dans cette perspective que les artistes de la Renaissance, en dépit de leur admiration pour l’Antiquité gréco-romaine, aient consacré l’essentiel de leurs œuvres à des sujets chrétiens – avec une prédilection notable (...) >suite
En fait, l’artiste, dès le 15e siècle en Italie, a trouvé un autre support que l’Eglise. Et c’est ici qu’intervient le mythe du Quattrocento, qui veut nous faire croire qu’il a trouvé son support dans la bourgeoisie, donnant du même coup ses lettres de noblesse au capitalisme naissant italien.
On peut (...) >suite
La clé qui nous intéresse ici est datée de 726. Cette année-là, l’empereur Léon III décide de détruire l’image du Christ – une mosaïque peinte – ornant la façade de la grande porte de bronze de son palais. Acte public par excellence. La foule, composée surtout de femmes, mais de toutes les classes, s’émeut, (...) >suite
Gimpel Jean (1968) Contre l’art et les artistes, Paris.
Prawer Joshua(2007), Histoire du royaume latin de Jérusalem, traduit de l’hébreu par G. Nahon, CNRS Editions.
Réau louis (1959, Histoire du vandalisme, Hachette.
Grabar André (1984), L’iconoclasme byzantin, Flammarion.
Goux (...) >suite
Même lorsque paraît triompher l’Humanisme, l’art fait problème du côté du soleil couchant.
En plein Quattrocento, les Florentins entendaient Savonarole dans ses sermons tonner contre leur prince protecteur des Arts. « Eloigne de ton cabinet, clamait-il, ces idoles que tu as chez toi…Aujourd’hui, on (...) >suite